N°25 – la parole suspendue, à silences contés

 

| Éditorial

La ronde rouge et jaune des feuilles sur les fougères brunes a commencé ; le jour raccourcit ; l’hirondelle est parti vers d’autres cieux : à bas bruit, l’automne prépare le silence hivernal.
C’est à ce silence où naît et se régénère toute parole qu’est consacré ce nouveau numéro de La Grande Oreille.
Pour ménager plus d’espace à ce silence varié, tantôt angoissant, tantôt joyeux, forcé ou bien choisi, féminin ou masculin, complice, initiatique ou destructeur, nous avons exceptionnellement supprimé l’almanach : vous le retrouverez dès la prochaine parution.
Nous vous remercions d’avoir répondu si nombreux à notre questionnaire. Selon vos souhaits, La Grande Oreille vous proposera désormais, avec les contes, des nouvelles, des textes littéraires, des poèmes…
Mais place au silence, et à la lecture que nous vous souhaitons riche de découvertes et de plaisir.
Alors que nous mettons sous presse, nous apprenons la disparition de Jacques Lacarrière que nous avions rencontré fin août, lors des dixièmes rencontres d’Aubrac. Poète et merveilleux conteur, ce grand spécialiste de la Grèce était un ami de notre revue. Il nous a offert de très beaux articles, dont ce dernier que vous pourrez lire en ces pages. Nous adressons toutes nos pensées à sa femme et à sa famille.


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