N°19 – abracadabra, contes de magie

 

| Éditorial

La magie c’est
Mais c’est aussi
Ces moments où l’on dévorerait tout
Les herbes les insectes les roses
Ces moments où
L’on croit que tout a du sens
Je dis bien tout
Alors que peut-être rien n’a de sens
Peut-être rien là-bas
Au fond du ciel
Sous la nuque froide des étoiles
Zeno Bianu, Un Magicien, Actes sud-Papiers

«Magique !» Du sèche-cheveux à la chaîne Hi-Fi, du dernier Harry Potter à la manipulation réussie d’un homme de science qui remet un dos en place… aujourd’hui tout est magique. Il suffit de lire les journaux, de regarder les affiches pour voir que cet adjectif figure partout. Est-ce le signe d’un retour de la mentalité magique ? Quelles sont les raisons qui nous conduisent à faire ainsi référence à la magie ?
Il semble qu’elle apparaît le plus souvent lorsque les résultats de l’action humaine sont aléatoires. La crainte devant l’inconnu, devant l’insaisissable est toujours là, d’autant que la science n’apporte pas toujours de réponses satisfaisantes aux attentes de chacun. La superstition prend alors le pas sur la compréhension. Pour un réconfort, un espoir, on est prêt à croire tout ce que va dire le magicien.
Dans le cadre de notre politique d’ouverture au monde, La Grande Oreille invitée par le Festival interculturel du conte du Québec a, par l’intermédiaire de Jean-Michel Doulet, établi des relations privilégiées avec les conteurs canadiens et invité Christian-Marie Pons, professeur à l’Université de Sherbrooke (Canada) à entrer dans le comité de rédaction.
Nous réfléchissons à de nouvelles rubriques et attendons avec intérêt vos suggestions. Cette revue est aussi la vôtre !


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